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LES ACTIONS, CLASSE D’ACTIFS LA MOINS CHÈRE
Une bonne allocation d’actifs patrimoniale consiste à évaluer quelles classes d’actifs correspondent le mieux aux projets d’un individu. Par classe d’actifs, on entend l’immobilier, résidentiel, bureau ou commerce, les actions, cotées ou non, les obligations (émises par les Etats ou les entreprises), le monétaire (fonds €, livrets divers…) et un ensemble constitué des œuvres d’art, des forêts … L’évolution de la valeur de chacun de ces actifs diffère selon la période du cycle économique. Ainsi, la reflation (qui se caractérise par une croissance et une inflation contenues, période dans laquelle nous sommes censés nous situer en Europe) est réputée favorable aux actions et à l’immobilier mais défavorable à l’or et aux obligations. A contrario, la stagflation (ralentissement de la croissance mais poursuite de l’inflation) serait défavorable aux actions, très défavorable aux obligations mais favorable à l’immobilier (notamment acheté à crédit) et très favorable à l’or.
Principale limite à cette théorie : encore faut-il que la valorisation des actifs censés être plébiscités soit attractive. Chacun d’entre eux est valorisé selon des méthodes propres nécessitant l’accès à des informations actuelles et historiques difficiles à compiler. Il s’agira par exemple du fameux PER pour les actions (la capitalisation boursière divisée par le bénéfice de l’année à venir) et pour l’immobilier résidentiel (prix divisé par le revenu des ménages). Ou de la comparaison du rendement d’une obligation d’Etat à la somme constituée par la croissance économique attendue à 10 ans et l’inflation. Enfin, on mesure l’intérêt d’un placement monétaire à sa capacité à rémunérer au niveau de l’inflation.
Une analyse de ces données montre que les taux sans risque nuls rendent excessivement chères, car sans espérance de rendement, plusieurs classes d’actifs comme le monétaire et les obligations. L’un rémunère moins que l’inflation et les autres ne rémunèrent ni la croissance et l’inflation future, ni le risque spécifique lié à l’émetteur. A contrario, le PER des actions européennes (17-18 fois) ou la prime de risque actions, que nous mesurons à 6-7%, se comparent favorablement à leur moyenne de long terme. Nous en tirons le classement suivant : les actions de la zone € sont aujourd’hui la classe d’actifs la moins chèrement valorisée. Puis viennent par ordre croissant de cherté les actions américaines, l’immobilier de bureau, l’immobilier résidentiel (en France tout du moins), le monétaire et enfin, classe d’actif la plus chère, les obligations d’Etat (en zone € notamment).
Cette approche nous conforte dans notre idée qu’investir dans les actions reste un acte de bonne gestion sur le long terme ; d’autant, et on l’oublie souvent, qu’elles sont un actif dit « indexé » (le chiffre d’affaires des entreprises embarquant l’inflation), propriété très utile pour prévoir l’avenir en s’immunisant contre la perte de pouvoir d’achat futur.
Dans ce contexte, les déclarations le 20 janvier dernier du Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations incitant les français à placer leur épargne dans le Livret A nous ont choqué. Outre le fait qu’elles ne contribueront pas à améliorer le niveau de connaissance de nos concitoyens en matière économique, elles ne les incitent pas à participer au financement de nos entreprises et encore moins à les réconcilier avec la bourse. Dommage, alors même que les particuliers ont montré en 2020 un appétit retrouvé pour les actions : ils ont été 50% de plus à placer des ordres de bourse l’année dernière. Une attitude que nous jugeons pleine de bon sens…
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