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01/12/2020 Bernard Berteloot Revue Boursière
Bourse

LES MARCHÉS BOURSIERS SONT RESTÉS BIEN ORIENTÉS EN DÉCEMBRE

Après la hausse spectaculaire du mois de novembre, les marchés boursiers sont restés bien orientés en décembre. La plupart des indices ont encore gagné quelques pourcents pour finir l’année sur des niveaux largement supérieurs à ceux du 1er janvier. Sur un an, la palme revient au Nasdaq (+44%), suivi par le S&P500 (+16%), le Nikkei (+16%), le Sensex indien (+16%), la bourse de Shanghaï (+14%), le DAX (+3%), le STOXX 600 (-4%) et le CAC 40 (-7%). La mise à l’arrêt de l’économie mondiale pendant des mois ne semble donc avoir affecté, et modestement, que les valeurs européennes. Sur les marchés obligataires, les taux d’intérêt n’ont guère évolué en décembre et restent à des niveaux historiquement bas. Sur le marché des changes, la baisse du dollar s’est poursuivie. Sur un an elle atteint -9% face à l’euro. A noter aussi, sur un an et en euro, la baisse de -30% du rouble et du réal brésilien. Sur les marchés de matières premières, la hausse s’est poursuivie, alimentée par la baisse du dollar et les anticipations de reprise économique. Sur un an et en dollar, l’or a progressé de +24% et le cours du brent a baissé de -21%.

En dépit de la nouvelle vague épidémique qui déferle sur le monde en cette fin d’année 2020, plusieurs facteurs alimentent l’optimisme des investisseurs. Le plus important est à l’évidence l’arrivée sur le marché de vaccins qui permettent d’envisager le retour à une vie normale dans le courant de 2021 mais avec une incertitude sur le temps qu’il faudra pour que les campagnes de vaccination permettent de tourner définitivement la page de la Covid-19. Sur le plan économique, le retour à la normale devrait également avoir lieu en 2021, avec la même incertitude que précédemment sur le calendrier. Les marchés savent qu’ils peuvent compter sur la détermination des banques centrales et des Etats pour relancer la machine économique comme vient encore de le montrer le nouveau plan de soutien de 900 milliards de dollars décidé fin décembre par l’administration américaine. Chez les économistes, le consensus prévoit une croissance d’environ 5% pour les prochaines années. Sur le plan géopolitique, c’est l’élection de Joe Biden à la présidence des Etats Unis qui est venue renforcer l’optimisme des investisseurs. Elle met un terme à la politique imprévisible du Président Trump et ouvre la voie à un apaisement et une normalisation des relations internationales. Enfin, et ce n’est pas le moindre des facteurs de soutien des marchés : avec des taux d’intérêt proches de zéro, il n’y a guère d’alternative au placement en actions.