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NOUVEAUX RECORDS

Après un recul significatif début décembre, provoqué par une avalanche de menaces commerciales de Donald Trump à l’encontre du Brésil, de l’Argentine, de l’Europe (et en particulier de la France), les marchés boursiers sont repartis de l’avant pour finir le mois sur de nouveaux records. L’indice MSCI des marchés émergents a bondi de +7,2% (+6,2% pour la bourse de Shanghaï), le Nasdaq a gagné +3,5%, le S&P500 +2,9%, le Nikkei +1,6%, le CAC40 +1,2% et le DAX +0,1%. Sur les marchés obligataires, la remontée des taux longs s’est poursuivie (mais le taux du Bund allemand reste à -0,3%). Sur le marché des métaux, le fait marquant a été la hausse de l’or qui a gagné +4% et a franchi le seuil des 1500 dollars l’once. Sur le marché des changes, l’euro s’est réapprécié de +1,2% contre le dollar.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette nouvelle hausse des marchés, à commencer par la conclusion tant attendue d’un accord commercial entre les Etats Unis et la Chine. Annoncé le 17 décembre, il sera signé le 15 janvier et devrait contribuer à lever une grande partie des incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale. Un autre facteur positif a été la victoire de Boris Johnson aux élections législatives anglaises, ce qui éloigne définitivement la menace d’un Brexit sans accord. Enfin, les nouvelles économiques favorables en provenance des Etats Unis, de Chine, et même d’Allemagne, ont amené nombre d’investisseurs à réviser dans un sens favorable leurs perspectives de croissance mondiale pour 2020. L’heure n’est plus au ralentissement de la croissance mais à la stabilisation, voire au rebond.

Au terme d’une année qui a vu la plupart des indices boursiers progresser de 20 à 30%, les prévisions pour 2020 sont à l’évidence incertaine. Mais dans la mesure où les fondamentaux restent en place, à savoir une croissance mondiale qui se stabilise ou s’accélère et des taux d’intérêt exceptionnellement bas, le placement en actions devrait rester attrayant.