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01/06/2020 Bernard Berteloot Revue Boursière
Bourse

NOUVEAUX PROGRÈS AU MOIS DE JUIN

La recrudescence de l’épidémie de coronavirus dans plusieurs régions du monde, et notamment aux Etats Unis, n’a pas empêché les marchés boursiers d’afficher de nouveaux progrès au mois de juin, spécialement dans les pays émergents. Le Bovespa brésilien a gagné 8,8%, le Sensex indien 7,7%, Le DAX 6,2%, le Nasdaq 6%, le CAC 5,1%, la bourse de Shanghaï 4,6%, le Nikkei 1,9%, le S&P500 1,8%.  Sur les marchés obligataires, les taux d’intérêt sont restés à des niveaux sans précédent (négatifs pour le 10 ans allemand, suisse et français). Sur les marchés de matières premières, les cours du pétrole ont poursuivi leur redressement (au-delà des 40$ pour le brent). Le cours de l’once d’or a de nouveau progressé de 2,9% et se rapproche de 1800 dollars. Sur le marché des changes, l’euro s’est de nouveau apprécié de 1,6% contre dollar.

En dépit du regain d’inquiétude concernant l’épidémie, les investisseurs ont donc continué de miser, au mois de juin, sur un retour à la normale de la vie économique dans les trimestres qui viennent, s’appuyant pour cela sur de nombreux signaux favorables. La poursuite du déconfinement, la réouverture progressive des frontières, la reprise des vols aériens, la remontée du moral des ménages et des dépenses de consommation (+18% en juin aux Etats Unis contre 5% attendu), le rebond des créations d’emplois, la reprise du marché immobilier, des ventes d’automobiles, tous ces indicateurs ont pesé plus lourd dans l’esprit des investisseurs que les inquiétudes exprimées par le président de la banque centrale américaine et par le FMI sur l’ampleur et la rapidité  de la reprise. Il faut dire que, sur ce point, les marchés peuvent compter sur l’énormité des plans de relance économique qui seront mis en œuvre par les Etats dans les mois qui viennent, tout comme ils peuvent compter sur les banques centrales pour maintenir des taux d’intérêt à des niveaux proches de zéro et ceci probablement pour des années. La banque centrale américaine vient à cet égard de donner une nouvelle preuve de sa créativité en annonçant qu’elle incluait les obligations d’entreprises dans son programme d’achats d’actifs.