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UN FORT REBOND TECHNIQUE DE DÉBUT D’ANNÉE

Les marchés boursiers ont regagné en janvier la quasi-totalité des pertes enregistrées au mois de décembre. Dans les pays développés comme dans les pays émergents la hausse est générale et se situe entre (+5) et (+10%), à l’exception du Sensex indien (+1,1%) et du Bovespa brésilien (+11%). Sur les marchés obligataires, les taux longs se sont repliés, dans le sillage du marché américain. Le 10 ans US est retombé à 2,6% et le 10 ans allemand à 0,15%. Les cours du pétrole et des matières premières sont restés stables. Le cours de l’or a encore progressé de (+2,7%).

Effectuée dans des volumes d’échanges restreints, la hausse de janvier s’apparente, après la forte chute du mois de décembre, à une simple reprise technique. Mais l’ampleur et la durée de ce rebond s’expliquent aussi par une série de nouvelles rassurantes, notamment sur le plan économique. Aux Etats-Unis, le marché du travail est resté très dynamique en décembre avec 311 000 créations d’emplois et des inscriptions au chômage au plus bas depuis cinquante ans. En Chine, le PIB est ressorti à (+6,4%) au T4 et la production industrielle à (+0,3%) en décembre, supérieure aux attentes. Finalement, les résultats publiés par les entreprises ont été dans la majorité des cas supérieurs aux attentes.

En tenant compte des conséquences à venir de la baisse du prix du pétrole sur le pouvoir d’achat, des mesures prises par la Chine pour soutenir la consommation, de l’effet positif que devrait avoir l’accord commercial attendu entre les Etats-Unis et la Chine, la probabilité d’une récession mondiale en 2019 apparaît bien faible. C’est ce qui ressort d’ailleurs de la modeste révision en baisse de la croissance mondiale par le FMI pour l’année en cours : 3,5% contre 3,7% précédemment. Rassurés sur le plan économique, les marchés l’ont été aussi par le discours du président de la FED. En annonçant une pause dans la hausse de ses taux directeurs, celui-ci a levé l’un des principaux risques qui pesaient sur les bourses.