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01/07/2009 Tiepolo Billets d'humeur
Epargne / Patrimoine privé

PARADIS FISCAUX, CELLULE DE RÉGULARISATION

L’Allemagne et la France sont parties en guerre contre les paradis fiscaux et le secret bancaire de nos voisins européens, en particulier de notre voisin suisse.

Si la bataille entre les ennemis héréditaires allemands et suisses peut s’expliquer, l’attitude de la France vis-à-vis de nos amis d’au-delà du Jura qui au cours des siècles furent toujours nos alliés et surent protéger les défenseurs de la liberté et de la vie privée contre les abus de pouvoir des gouvernants est plus surprenante.

Qu’il s’agisse des protestants chassés par Louis XIV, des Jésuites, de Voltaire sous Louis XV, des nobles et bourgeois chassés par la Révolution, des opposants à Napoléon Ier, à Napoléon III, des Grecs, des Roumains, des Russes, des Allemands, des Juifs, la Suisse a toujours été une terre d’asile et depuis le 8 novembre1934 (du fait des pressions françaises et des lois hitlériennes) elle s’est montrée respectueuse de la vie privée par l’instauration dans sa loi de la notion fondamentale du secret bancaire.

Sans doute les temps ont-ils bien changé. L’Europe est en paix depuis 60 ans, les déficits de la France et de l’Allemagne alarmants. Alors la tentation est grande en maniant la carotte et le bâton de convaincre nos compatriotes de rapatrier leurs avoirs détenus à l’étranger.

Et pourquoi pas ?

Une amnistie à un coût de 10% comme celle de Fabius en 1983, de 10% comme celle de Balladur en 1986 et de 2.5% comme celle de Berlusconi en 2002 eut été plus simple mais ne fut malheureusement pas proposée au début du quinquennat du Président Sarkozy. Elle est dit-on actuellement politiquement impossible à mettre en oeuvre..

Une « cellule de régularisation » a donc été installée à Bercy et on loue son accueil, son professionnalisme, sa discrétion, ses méthodes.

Pourquoi ne pas régulariser sa situation ?

Mais il faut se poser de vraies questions (voir lesquelles en page intérieure)

Bien sûr les banquiers suisses ou belges pour ne parler que d’eux vont et c’est normal défendre leur paradis. Mais la France n’est plus un enfer fiscal.

Bref, sans parler de morale ou de civisme, cette opération est peut-être tout simplement une bonne idée de gestion patrimoniale et peut-être pas si onéreuse que cela.